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Destination Guadeloupe 57

Destination Guadeloupe #57

Prendre soin de la Guadeloupe

Parution : mars – avr. -mai 2015

Prix de vente en kiosque : 5,60€

Hébergement

Le Village de Ménard, quiétude marie-galantaise

Texte & photos : Virginie Larnac

Situé au nord de Marie-Galante, le Village de Ménard fait face à la Guadeloupe et surplombe les falaises de l’île. Il offre à ses résidents une atmosphère paisible, à une vingtaine de minutes de Grand Bourg, et constitue un point de départ idéal pour découvrir Marie-Galante dans sa globalité. Des champs de cannes aux plages paradisiaques en passant par les sentiers de randonnées pédestres ou équestres, laissez-vous séduire par cet environnement authentique…

Escale gourmande

Un déjeuner en toute simplicité

Texte & photos : Virginie Larnac

C’est à Anse-Bertrand, à quelques pas de la pointe de la Grande Vigie, sur la charmante anse Laborde, que le restaurant Au coin des bons amis nous ouvre ses portes pour un moment de douceur péyi…

Côté mer

Halte intimiste à Petite-Terre

Texte : Marie-France Grugeaux-Etna | Photos : Virginie Larnac

Il existe des lieux d’une telle renommée que la simple évocation de leur nom donne envie d’y aller. C’est le cas de Petite-Terre, cet îlot proche de la Désirade devenu réserve naturelle en 1992.

Côté forêt

En tête à tête avec la Soufrière

Texte & photos : Virginie Larnac

Plusieurs traces mènent à la Soufrière, toit de la Guadeloupe, à son décor lunaire et, par beau temps, sa vue à 360° sur l’archipel et ses alentours. Peut-être avez-vous eu la chance d’en emprunter certaines, ou projetez-vous de vous y rendre pour la première fois ? Dans les deux cas nous vous proposons un itinéraire bis, accompagnés d’un guide, pour une ascension inoubliable loin du tumulte du Chemin des Dames…

Visite

Musée du café Chaulet
Entre histoire et renaissance

Texte & photos : Virginie Larnac et Philippe Chaulet

En Côte-sous-le-Vent, à Vieux-Habitants, le Musée du café Chaulet propose une découverte de l’histoire de cet or noir qui fût, antan lontan, l’un des piliers de l’économie guadeloupéenne et qui, avec la nouvelle génération, espère retrouver ses lettres de noblesse…

Portfolio

Les oiseaux rares du roi Vaval

Véronique & Aurélien Brusini

Dans un frou-frou de plumes multicolores aux éclats de steel-drum1, l’effervescence du carnaval transcende les corps. L’Épiphanie plonge l’archipel de Guadeloupe tout entier dans une frénésie festive qui l’irradie jusqu’au mercredi des Cendres.

Patrimoine

Osons le tourisme mémoriel

Texte : Marie-Ange Terrasse | Photos : Hélène Valenzuela

Au long du parcours de la Route de l’esclave, reliant la Basse-Terre à la Grande-Terre, en passant par Marie-Galante et Terre-de-Bas, partons à la découverte d’un patrimoine varié, riche, souvent méconnu, souvent inique. Ce circuit guadeloupéen, premier itinéraire au monde consacré à la mémoire de l’esclavage, s’inscrit dans le projet de la Route de l’esclave porté par l’UNESCO, qui s’attache à recenser, à faire connaître et comprendre cette histoire. Pour l’heure, cinq sites sur les dix-huit sont signalés par un totem, le reste sera finalisé fin juin 2015.

Environnement

Biodiversité, quel avenir pour l’archipel ?

Texte : Marie-France Grugeaux-Etna | Photos : Parc national

Avec plus de 60 000 hectares d’espaces naturels, son implantation au cœur des Caraïbes, son climat tropical et son caractère insulaire, l’archipel guadeloupéen est un territoire extrêmement riche, donc fragile. Le changement climatique et les multiples formes de pollution ont un impact fort sur la préservation de sa biodiversité. Les enjeux sont cruciaux et éminemment d’actualité.

Évènement

Fèt a kabrit 2015, bienvenue à la Désirade

Texte : Virginie Larnac

Comme chaque année depuis 2001, la petite île de la Désirade organise à Pâques une fête pour mettre à l’honneur l’originalité de ses cabris et pour valoriser un des pôles principaux de l’économie de l’île : la filière caprine. Zoom sur deux jours de fêtes en terre salée…

Tradition

En ka danse

Texte : Véronique | Photos : Aurélien Brusini

Une atmosphère musquée, baignée de sciure rousse, inonde l’atelier du tanbouyé, le facteur de percussions en créole. Au-dessus, un soleil brûlant transperce en faisceau le toit de tôle antédiluvien. Tout autour dansent les silhouettes rugueuses, encordées ou vernies des tambours à l’orée de leur vie. Les gwoka sont traditionnellement fabriqués à partir de matériaux de récupération, comme les petits tonneaux transportés jadis par les navires pour stocker les denrées viande salée, farine, biscuits secs, eau-de-vie… Mais l’abandon, au cours du 20e siècle, de ces contenants au profit de bidons en plastique met en péril la filière, encore informelle, tout comme l’interdiction de bénéficier d’anciens fûts des distilleries de rhum locales.

Coup de cœur

Zoé au doigts de fée

Texte : Muriel Derivery | Photos : Hélène Valenzuela

Un sourire qui rayonne au milieu d’un visage de madone au regard clair. La lumière qui se reflète sur ses créations émane directement d’elle : un esprit follet, espiègle et vivifiant, qui se nourrit de ce qui lui passe sous les yeux pour revisiter et se réinventer. Zoé l’artiste est une bulle à facettes qui n’a visiblement pas fini de s’exprimer. Aperçu par un petit tour de l’autre côté du miroir…

Plage de rêve

Marie-Galane, paradisiaque et paresseuse

Texte & photos : Virginie Larnac

De Saint-Louis à Vieux-Fort s’étendent de longues langues de sable fin, blanc et immaculé, peu fréquentées et à l’abri de la houle. Ici le temps s’arrête, tout se fige. Il est l’heure de prendre du bon temps… Par-ci, par-là, des enfants jouent et savourent leur liberté à coup de larges fous rires pendant que leurs parents se prélassent tendrement, face à ce beau lagon coloré. Le week-end, quelques bateaux viennent profiter du cadre, plantés au milieu de ces eaux calmes, cristallines par endroits, et d’un bleu incomparable propre à la Grande Galette par d’autres.

Les anses de Mays, de Vieux-Fort, et les petites criques plus sauvages qui les entourent, sont des lieux de villégiature privilégiés. Séance de bronzage, trempette face à la montagneuse Basse-Terre, pique-nique en famille ou entre amis, découverte des habitants du lagon – poissons colorés, raies, oursins blancs et noirs ; attention, ils sont présents dès le rivage, ça pique ! – en palmes, masque et tuba… De quoi passer de belles journées pour se ressourcer, et profiter en toute sérénité de l’instant présent.